récupération
- Domaine
-
- eau pollution de l'eau
Notes :
Récupération (écrémage des hydrocarbures répandus sur l'eau).
La conduite des opérations est différente suivant qu'il s'agit des plans d'eau, des cours d'eau, du littoral et de la mer. Sur les plans d'eau calmes les récupérateurs en conjonction avec les barrages ont généralement une bonne et quelquefois une très bonne efficacité. Dès qu'on s'éloigne de ces conditions presque idéales, force est de constater que l'efficacité diminue vite, et même s'annule dès que les conditions d'emploi présentent des difficultés; courants, vents, houle. Sur les cours d'eau à fort courant la difficulté est que les hydrocarbures passent sous le barrage. Une partie de ces derniers peut être entraînée dans des zones de calme (rive opposée au courant dans les rivières sinueuses, irrégularités des rives ...) où la récupération pourra se faire. Dans la zone des rivages on retrouve une situation identique et quelquefois favorable car les criques sont plus accusées, et plus grandes on s'efforce alors de former à l'aide de barrages des zones de confinement dont on réduit la surface en déplaçant les barrages ce qui augmente l'épaisseur de la couche d'hydrocarbure, facilitant ainsi leur reprise par pompage. L'absence de marée facilite les opérations. L'existence de marées au contraire assèche une partie du littoral. À marée basse il faut faire appel à d'autres moyens (manuels ou mécaniques). Le nettoyage des côtes rocheuses ne peut se faire que par dispersants. Afin de conduire à bien des opérations d'écrémage dans les zones littorales il est important d'en bien connaître la nature, les formes, le relief, les marées, les courants, le régime des vents, les moyens d'accès, les possibilités d'ancrage, les zones possibles de dépôt pour les hydrocarbures collectés. En mer proprement dite le problème est très différent, et quoiqu'il en soit, en l'état actuel des moyens toute opération d'écrémage mécanique doit être interrompu par houle de force 4, creux de 1,25 à 2,50 m, qualifiée par le service hydrographique de la marine, de mer agitée. Ceci étant, les circonstances seront différentes suivant la nature de la cause du déversement et de celle des hydrocarbures en jeu; brut ou distillats, brut léger, brut lourd, distillat léger, distillat lourd ... Les causes de déversement les plus fréquentes sont les incidents de navigation; collision, naufrage pour des causes diverses le navire reste à la surface, le navire coupé en deux, le navire sombre, éruption d'un puits au dessus de la surface, éruption sous-marine. L'E & P Forum a fait des simulations à l'aide de modèles traités par ordinateur, particulièrement, pour le cas des éruptions. La conclusion de ces études est qu'on peut distinguer deux zones à partir du point d'émission. La première, environnement de ce dernier, peut être traitée par l'intervention de navires équipés de récupérateurs mécaniques, et la deuxième, plus éloignée est justifiable des dispersants. Entre ces deux zones devraient se trouver les navires servant au stockage des hydrocarbures collectés, et les navires ravitailleurs en dispersants pour les navires chargés de l'épandage.
Terme :
- récupération n. f.
Traductions
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anglais
Auteur : Barbier, Yves,Note :
Mechanical removal (skimming of oil on the water).
Terme :
- mechanical removal