Ce terme a été proposé par le Comité de terminologie de la diffusion et de la distribution du livre de l'Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF) et de l'Office québécois de la langue française pour remplacer l'emprunt à l'anglais facing.
Le terme enfaçage offre un mode de formation plus conforme au système morphosémantique du français. En effet, la forme face est résolument française, de même que le suffixe -age qui est généralement employé pour désigner une action et remplacer le suffixe anglais -ing (piercing devient perçage; cybersquatting devient cybersquattage, etc.). Les deux sont d'ailleurs combinés dans d'autres mots, comme surfaçage, resurfaçage, etc. Le préfixe en-, quant à lui, permet de former des noms ou des verbes dans lesquels est inclus un sens de changement d'état (emballer, emballage; enrober, enrobage, etc.). À partir de en- et de face, il est aussi possible de former le verbe enfacer, correspondant à enfaçage.
Le terme enfaçage peut également désigner le résultat de cette action.